Monorail
suspendu en Meccano.
Echelle
1/30ième
Ce
monorail ne tente pas de reproduire l’un des multiples monorails en circulation
à ce jour. Il s’agit d’un rêve d’enfant enfin réalisé… Dans ma jeunesse, dans
les années 50, mon espace de jeu était un grand grenier où je pouvais
construire et laisser en place ce que je voulais. J’avais tendu horizontalement,
entre deux poutres, un solide fil de fer, pour y faire circuler une cabine
construite en Meccano et ressemblant beaucoup à celle-ci mais un peu plus
courte et sans les portes à glissière. Mais comment la motoriser ?
Mon
moteur mécanique N°1A prenait trop de place dans la cabine et alors où mettre
les passagers. Un essai avec un petit
moteur Jaky 12 volts ne fut pas plus concluant, car ce sont les piles qui prenaient
toute la place. Je me suis rabattu sur un système de traction par câbles avec mon
moteur N°1A placé à l’une des extrémités du rail (fil de fer) porteur. Tout
marchait parfaitement, mais où était mon monorail suspendu, je n’avais qu’un
simple téléphérique.
Mon
rêve était un circuit ovale avec une nacelle autonome. Pour moi, c’était
irréalisable à l’époque. Beaucoup plus tard, un certain nombre de problèmes ont
trouvé des solutions. Les moteurs électriques et les accumulateurs des années
90 étaient beaucoup moins encombrants. Je disposais d’assez de bandes de 25
trous en état moyen pouvant être sacrifiées pour construire un grand circuit.
Dans mon grenier des années 50, il n’y avait que des poutres inclinées mais pas
de plafond horizontal pour y fixer le rail de ce circuit, mais en 1990 c’est
dans une pièce de la cave que je me suis installé, je dispose donc d’un
plafond. Tout est en place pour réaliser le rêve d’un petit garçon… Avec
beaucoup de retard.
Il
restait beaucoup de problème à régler pour que l’ensemble soit fonctionnel.
Deux poulies ne suffisent pas pour stabiliser la cabine ; si elles sont
rapprochées, la cabine oscille trop et si elles sont éloignées elles déraillent
dans les virages. Il m’a semblé nécessaire de mettre quatre poulies placées sur
deux boggies, l’un d’eux portant le moteur. Mais pas des poulies Meccano dont
la gorge n'est pas assez profonde. Heureusement que parmi les multiples copies
de Meccano, il y avait le modèle idéal.
Dans
un premier temp, j’ai utilisé la télé-commande Meccano à infra-rouge pour commander
à distance le fonctionnement du monorail. Ce n’était pas toujours satisfaisant
car il fallait vraiment être en face du capteur. Le jour où elle est tombée en
panne, j’ai cherché une autre solution. J’ai ajouté une gare au circuit et un
relais Meccano, utilisé comme auto-amorçant, dans la cabine. Le monorail
démarre et s’arrête à la gare grâce à deux contacts sous la cabine.