TOUT POUR CONNAITRE MECCANO

SON HISTOIRE ANNEE PAR ANNEE
PAR LES GRANDS TITRES DES MECCANO-MAGAZINES

revu par Jean-Max ESTEVE
Email : jmesteve91@orange.fr


1917


MECCANO MAGAZINE N° 2. VOL. 1.
JANV.- FEV. 1917

IL AJOUTE UN ATTRAIT DE PLUS AUX ATTRAITS MULTIPLES DE MECCANO

Principaux articles :
Meccano il y a quinze ans,
Le nouveau manuel d'instructions Meccano,
Aux parents,
Meccano à l'étranger,
Petit ami Meccano,
Avis important aux nouveaux Petits Meccanos,
Quelques perles de notre courrier,
Concours Scientifique Meccano.

Editorial :
Merci petits amis,
Notre nouveau manuel,
Procurez-vous un Meccano,
Meccano et les raids de Zeppelins,
Ceux qui détiennent le recors, Meccano - Universel,
Le nouveau concours primé de 5.000 fr.,
Meccano - Consolation des prisonniers de guerre.

Nouveaux modèles :
La Bascule Automatique Meccano,
Nouveau Meccanographe. (manuel vendu 1 fr. ou 1.25 en franco)

Les nouvelles pièces
N° 95 - . 1.00 fr. - Roue de chaîne de 38 dents 50 mm.
N° 96 - . 0.75 fr. - Roue de chaîne de 18 dents 25 mm.
N° 19a - 0.75 fr. - Roue de charrette 75 mm.

Nouveau Tarif Meccano
Boîte N° 0 avec instructions pour 78 modèles. . . .7.50
. . . .
.N° 1 . . . . . . . . . . . . . . . . 105 . . . . . . . . .13.50
. . . . .N° 2 . . . . . . . . . . . . . . . . 151 . . . . . . . . .23.50
. . . . .N° 3 . . . . . . . . . . . . . . . . 196 . . . . . . . . .35.00
. . . . .N° 4 . . . . . . . . . . . . . . . . 247 . . . . . . . . .54.50
. . . . .N° 5 . . . . . . . . . . . . . . . . 277 . . . . . . . . .85.00
. . . . .N° 6 . . . . . . . . . . . . . . . . 326 . . . . . . . .200.00 en bois façon noyer et fermant à clef.

Les boîtes accessoires

N° 0a transformant une boîte 0 en une boîte N° 1. . . . 6.50
N° 1a . . . . . . . . . . . . . . . . . 1 . . . . . . . . . . . . . 2. . .10.50
N° 2a . . . . . . . . . . . . . . . . . 2 . . . . . . . . . . . . . 3. . .14.50
N° 3a . . . . . . . . . . . . . . . . . 3 . . . . . . . . . . . . . 4. . .20.50
N° 4a . . . . . . . . . . . . . . . . . 4 . . . . . . . . . . . . . 5. . .31.00
N° 5ac . . . . . . . . . . . . . . . . 5 . . . . . . . . . . . . . 6. . .75.00
N° 5aw la même, Boîte façon noyer. . . . . . . . . . . . 100.00
Boîte "Inventeur " Contenant nouveaux accessoires pour toute la série des boîtes. 11,50 fr.

Les boîtes Meccano avec moteur électrique
N° 1x avec moteur non réversible 21.50 < De même composition que les boîtes 1,2 et 3
N° 2x avec moteur non réversible 32.00 < mais avec en plus, le moteur électrique Meccano
N° 3x avec moteur . . . réversible 50.00 < Un beau cadeau de choix .
N° 1 Moteur électrique marche simple 11,50 fr.
N° 2 Moteur électrique . . . .réversible 18,50 fr.

 

MECCANO MAGAZINE N° 3. VOL. 1.
AVRIL - MAI 1917

IL AJOUTE UN ATTRAIT DE PLUS AUX ATTRAITS MULTIPLES DE MECCANO

Principaux articles :
Résultat des "essais" sur Meccano,
Meccano comme initiation à la mécanique,
Meccano comme jouet,
Un nouveau grand concours de 5.000 fr.,
Le nouveau manuel d'instructions Meccano,
Exigez un Meccano,
Le concours primé de 5.000 francs,
Le concours du Meccanographe,
Une des perles de notre courrier,
Chanson "Au Meccano",
Concours scientifique Meccano.

Editorial :
Louanges et suggestions,
Le concours scientifique,
Les petits Meccanos et la guerre.

Deux beaux modèles Meccano :
Grue sur ponton,
La Tour Meccano, (Hauteur 2 mètres ascenseurs manoeuvrés par le moteur électrique).

 


HISTORIQUE DU MECCANO
Par Franck Hornby
(inventeur du système Meccano)


Tout enfant, au milieu des amusements de son âge, à son "dada" de prédilection, sa " marotte " préférée. Et, en, règle générale, vous pouvez presque à coup sûr, juger des qualités distinctives qu'un enfant apportera ultérieurement, dans la conduite de ses affaires, d'après l'intérêt et la persévérance dont il sait faire preuve, dans la pratique de son passe temps favori. Rien ne m'intéresse d'avantage que de voir s'affirmer chez l'enfant, ou chez le jeune homme, ces dons précieux de stabilité, de fermeté et de ténacité dans la poursuite d'une idée de son choix ; car je puis dire dés lors, de quelle forte trempe d'homme il sera plus tard, sans la lutte pour la vie.
Ce fut pour moi une circonstance heureuse, que celle qui orienta mes préférences vers les arts mécaniques, et fit désormais de mon petit atelier, le lieu d'élection de mes heures de loisir. Circonstance, du reste, purement accidentelle, comme le sont presque toujours, celles qui président indifféremment au choix d'un caprice, comme au choix d'une carrière. En ce qui me concerne, ce fut la lecture d'un livre qu'on m'avait donné, qui m'attira vers les problèmes de la mécanique. Ce livre contenait la vie de quelques-uns des grands inventeurs de notre temps, et mettait en relief toutes les difficultés qu'ils avaient eu à surmonter, avant que le succès ne vint couronner leurs efforts. J'étais alors bien jeune ; ce livre, était le premier livre sérieux qu'il m'était donné de lire, et je puis dire que, aucun de ceux que j'ai lu depuis, n'exerça sur mon imagination, une telle fascination.
Je voulais inventer comme Watt, qui avait trouver la puissance de la vapeur, comme benjamin Franklin, qui avait découvert les premières applications pratiques de l'électricité, comme enfin, tous ces héros de la pensée, dont je lisais la vie ; mais dans mon enthousiasme juvénile, je ne savais par où commencer. On discutait alors beaucoup, sur le mouvement perpétuel, et il me sembla, que si je pouvais résoudre le problème, j'accomplirais quelque chose de merveilleux. Je ne fus pas long à m 'apercevoir, que l'entreprise était au dessus de mes moyens. Cette tentative, d'une réalisation impossible, m'avait cependant, intéressé profondément ; j'en avais tiré une somme considérable de satisfaction, et de connaissances nouvelles, et mes progrès en mécanique, en furent accrus d'autant. J'ai maintenant oublié, la plupart de mes inventions de jeunesse, sauf, une cependant, que l'actualité me remet quelque fois en mémoire : c'était un sous-marin. Ce sous-marin, mis en mouvement par un mécanisme de mon idée, arrivait à plonger et à naviguer pendant quelques secondes, sous quelques centimètres d'eau, mais, comme dans la chanson :


C'était un canot,
Le plus beau des canots,
Il n'avait qu'un défaut,
C'était d'couler au fond de l'eau,

Et d'y rester…


Mon ingéniosité, s'était arrêtée là. Inutile de vous dire, qu'on a fait mieux depuis.
Mon petit atelier, était devenus pour moi un véritable paradis, où je passais le meilleur de mon temps, à la recherche et à la réalisation de toutes sortes d'idées d'ordre mécanique. L'outillage que j'avais à ma disposition était - comme mes moyens - des plus modestes, et si, par hasard, j'avais besoin d'un nouveau dispositif, exigeant une certaine précision de construction. Il me fallait employer un vrai mécanicien pour le réaliser, ce qui ne manquait pas de faire un vide considérable, dans mon argent de poche. Chaque petite invention que je réussissais, était par moi régulièrement brevetée, et je dois ajouter, que je n'ai jamais perdu une seule parcelle de mon temps à regretter l'éphémère succès de l'une d'elles, ayant toujours sur le métier, un nouveau projet de prêt, ainsi qu'une nouvelle provision d'enthousiasme, pour le mener à bien. L'enthousiasme est un stimulant incomparable.
Pendant plusieurs années, je passai ainsi la plupart de mes heures de loisir, dans mon petit atelier de mécanique " heureux " comme un rat dans son fromage ", m'initiant à la construction de toutes sortes de modèles à mouvement d'horlogerie, ou mus par la vapeur et l 'électricité. Ma plus grande difficulté, était la construction des pièces qui m'étaient nécessaires, car Meccano n'existait pas encore, et je pensais souvent, aujourd'hui, aux choses merveilleuses que j'aurais pu réaliser, si seulement, j'avais eu en face de moi, une boîte Meccano, dans laquelle j'aurais puisé à volonté, les pièces utiles qui me faisaient défaut. N'est-ce pas, du reste, à cette absence d'éléments matériels appropriés aux combinaisons de mes rêves, que je dus d'être amené, petit à petit, à songer aux grandes lignes du projet, d'où est sortie finalement, la découverte du système Meccano.
(Adapté de l'anglais) (A suivre)



Nouveau tarif Meccano

N° 0a transformant une boîte 0 en une boîte N° 1. . . . 6.50
N° 1a . . . . . . . . . . . . . . . . . 1 . . . . . . . . . . . . . 2. . .10.50
N° 2a . . . . . . . . . . . . . . . . . 2 . . . . . . . . . . . . . 3. . .14.50
N° 3a . . . . . . . . . . . . . . . . . 3 . . . . . . . . . . . . . 4. . .20.50
N° 4a . . . . . . . . . . . . . . . . . 4 . . . . . . . . . . . . . 5. . .31.00
N° 5ac . . . . . . . . . . . . . . . . 5 . . . . . . . . . . . . . 6. . .75.00
N° 5aw la même, Boîte façon noyer . . . . . . . . . . . .100.00

 

MECCANO MAGAZINE N° 4. VOL. 1.
JUILLET-AOUT 1917

IL AJOUTE UN ATTRAIT DE PLUS AUX ATTRAITS MULTIPLES DE MECCANO


Principaux articles :

Modèle primé au concours 1915-16,
Résultats du grand concours Meccano,
Liste des lauréats,
Quelques perles de notre courrier,
Meccano à l'académie des sciences,
Concours scientifique Meccano.

Editorial :
Résultat du concours,
Meccano, passe-temps de nos héros,
Ne différez pas !

 

HISTORIQUE DU MECCANO
par Franck Hornby
(suite)

D'heureux événements étaient intervenus, qui avaient apporté dans mon existence, un charme nouveau. Le doux sourire d'une compagne, s'était associé à mes travaux de prédilection ; un foyer familial avait grandi à côté de mon petit atelier où , chaque jour, venaient se donner libre cours, les ébats joyeux de mes deux fils. Arrivés à l'âge où la curiosité s'éveille aux leçons des choses, ils aimaient maintenant à s'intéresser aux passe-temps paternels. Nous nous amusions ensemble. Pendant les heures de loisirs, c'était pour moi un bonheur particulier que de combiner, à leur intention, des idées nouvelles, qui se transmuaient en jeux nouveaux. Et se fut ainsi que, petit à petit - se dessinèrent dans ma pensée les grandes lignes essentielles qui, plus tard, devaient être la base du système Meccano.
Une veille de Noël, pendant que j'accomplissais un assez long voyage de retour, assis dans mon coin du wagon, mes pensées vagabondaient en suivant leur pente habituelle. Nous avions quelques jours auparavant, mes enfants et moi, élaboré les plans d'une grue industrielle d'un genre nouveau. Nous avions songé aux pièces principales qui nous seraient nécessaires, et nous éprouvions des difficultés à nous les procurer. Les fabriquer soi-même serait un procédé plutôt long et laborieux. Ces pièces devaient, dans mon idée, pouvoir s'appliquer de différentes manières sur le modèle projeté, et se prêter à des mouvements variés par changement de position. A mesure que j'approfondissais mon petit problème, il me semblait que le meilleur moyen de le résoudre, serait par l'emploi de pièces pourvues d'une série de perforations, lesquelles pièces, on pourrait boulonner à la charpente du modèle, en des positions différentes et à angles différents. J'eus alors la sensation bien nette, que je venais de faire une véritable trouvaille. J'en éprouvai toute la satisfaction que vous pouvez imaginer, mais jamais il ne me serait venu à l'idée que cette minute même, venait de changer le cours de ma vie et de mon activité commerciale. Et, plus je songeais à ma nouvelle combinaison, plus la conviction me pénétrait qu'avec ces pièces d'un genre inédit, faites d'un métal solide, perforée en toute place, on pourrait non seulement réaliser de tous points, et d'après le plan initial, le modèle commencé, mais construire également d'autres modèles de types différents.
Ma conviction devait bientôt se transformer en enthousiasme. Arrivé chez moi, je me procurai aussitôt une feuillette de cuivre que je commençai à découper en bandes. Je choisis le cuivre parce que plus malléable et facile à travailler. Ma première difficulté fut de décider quel seraient les types et les dimensions des pièces que j'allais employer.
J'écartai d'ores et déjà, l'idée de l'utilisation exclusive de mes pièces pour le modèle de grue que nous avions imaginé, car j'avais maintenant l'intuition bien nette de leur utilité générale, dans la construction de toutes sortes de modèles, quels qu'ils fussent. Je me décidai à créer une bande d'un ½ pouce de largeur avec trous équidistants d'un ½ pouce l'un de l'autre, en partant du centre de la bande. Je fis ainsi une bande de 2 ½ pouces de longueur, une de 5 ½ pouces et une de 12 pouces, mais je découvris que cette dernière longueur était inadaptable, et l'augmentai à 12 ½ pouces.
J'avais besoin d'un assez grand nombre de bandes ; le découpage était long et pénible, mais la certitude du succès était douce et réconfortante.
(A suivre)

 

MECCANO MAGAZINE N° 5. VOL. 1.
NOVEMBRE -DECEMBRE 1917

IL AJOUTE UN ATTRAIT DE PLUS AUX ATTRAITS MULTIPLES DE MECCANO


Principaux articles :
Un nouveau concours primé de 5.000 francs,
Meccano à la société astronomique de France,
Autres concours et autres prix,
Meccano en temps de guerre,
Histoire d'un morceau de fer,
Concours scientifique Meccano,
Quelques perles de notre courrier,
Merci à Meccano.

Editorial :
Aboulons,
Quand la paix reviendra,
Les Meccanos de l'avenir,
Le Manuel d'instructions section 2,
Le grand Manuel d'instructions Meccano

Nouveaux modèles
Tank Meccano.

 

HISTORIQUE DU MECCANO
par Franck Hornby
(suite)


Ce furent ensuite les écrous et boulons qui devinrent l'objet principal de mes préoccupations. Je frappai à toutes les portes, mais, nulle part, pus-je en trouver aux dimensions convenables. E me trouvais donc réduit à recourir à mes propres ressources, c'est-à-dire à fabriquer moi-même, mes écrous et boulons. Une autre difficulté de trouver un moyen de relier ensemble, à angle droit, les bandes perforées. J'imaginai les équerres, et j'eus à les découper à même de minces feuilles de cuivre.
Les diverses tailles de bandes, la dimension et l'équidistance de leurs perforations adoptées par moi dés le début, n'ont jamais été modifiées depuis, et je considère que le hasard me favorisa singulièrement, en me permettant d'atteindre du premier coup, malgré mon inexpérience, le degré de perfection indispensable.
Je voulais aussi que mes modèles fussent au besoin mobile. Il fallait donc les établir sur roue. Introduire des axes dans l'alésage des roues, après les avoir fait passer dans les trous des pièces, était chose plutôt facile. Mais les roues même telles que je les concevais, étaient introuvables. J'eus donc à les dessiner, à les faire fondre dans une fonderie du voisinage et à les faire tourner au tour. La difficulté était de fixer les roues sur les axes. L'habituel collier à vis d'arrêt eut bien donné satisfaction, mais il présentait alors l'inconvénient d'être trop coûteux pour les fins que je me proposais. Quand on cherche, on trouve, et je trouvai ce que je crus être un substitut efficace dont beaucoup parmi vous se rappelleront : l'ancienne " clé " Meccano qui maintenait la roue sur l'axe.
Ce ne fut pas du jour au lendemain que je pus réunir toutes les pièces nécessaires à mes premiers essais. La tâche me semblait longue et pénible, mais d'un autre côté, je constatais avec enthousiasme que j'étais dans la bonne voie. Et ce fut, vous pensez bien, un jour mémorable pour mes enfants et moi, quand nous eûmes mis la dernière main à notre première grue Meccano, et que nous la vîmes fonctionnant, pivotant, fléchant, et évoluant magnifiquement ! Et quel plaisir alors, de défaire et refaire à plusieurs reprises, et dans tous ses détails, notre premier modèle mécanique. !
Avant la pose de la flèche, nous avions remarqué que la plate-forme de la grue ressemblait fort à un truck ; quelques bandes ajoutées en bonne place, et, nous en faisions, en un tour de main, un truck véritable. Cette facilité de transformation instantanée nous ouvrait des horizons nouveaux, et mettait en évidence, à notre grande joie, les possibilités illimitées du système. Je décidai de consulter un agent de brevets, et sur son conseil, je pris des brevets dans les principaux pays.
J'avais maintenant acquis la conviction inébranlable que mon système allait devenir pour la jeunesse, un moyen incomparable de récréation instructive, en même temps qu'un agent merveilleux de vulgarisation dans l'enseignement des arts mécaniques. Et je pris immédiatement la résolution de ne rien épargner pour que la diffusion de mon système fut aussi complète que possible.
J'étais loin cependant de prévoir toutes les difficultés qui me guettaient, et il est possible que si je les eusse connues, mon ardeur à m'engager dans la voie ardue que j'ai du suivre, se serait calmée au point de me faire considérer la tâche entreprise comme presque sans issue et sans espoir. Ma première pensée avait été de soumettre mon invention à l'appréciation de quelques négociants spécialistes du jouet. Ah ! quelle douche ! J 'avais espéré un accueil empressé ; ce fut au contraire un chorus de découragement. Mon invention leur paraissait un peu trop primitive, encore mal digérée, incomplète, et en somme, sans attrait pour le public acheteur. Quant aux fabricants ils ne voulurent même pas l'examiner. Sans doute que ces rebuffades eussent désemparé un homme moins tenace que moi : ce fut l 'opposé, je me cramponnai à mon projet.


(A suivre)

 


Email : jmesteve91@orange.fr


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